Saviez-vous que la police colombienne a été organisée en 1900 par Jean Marie Marcelin Gilibert, un commissaire français?

Cet après-midi, nous avons visité avec l'école d'espagnol Nueva Lengua le musée de la police qui est situé dans le centre historique de Bogota. Sa façade de style néo-classique a été construite par Alberto Manrique.

Le musée retrace l’histoire de la police colombienne de façon chronologique et fait parfois allusion à la police étrangère.

A l’entrée du musée se trouve une statue du premier directeur de la police colombienne, Mr Gilibert attestant ainsi de la relation entre la France et la Colombie. A l’origine, les uniformes policiers colombiens ressemblaient d’ailleurs aux uniformes de la police française: avant de devenir verts, ils étaient bleues.

Nous découvrons ici le buste du commissaire français Jean Marie Marcelin Gilibert Laforgue, premier directeur de la police colombienne.

ONous posons ici devant la réplique de l’une des toutes premières prisons ambulantes de 1912. A l’époque, les criminels étaient enfermés seulement quelques jours avant d’être décapités sur la place publique. Il n’était ainsi pas nécessaire d’avoir des cachots permanents, une simple “voiture-prison” suffisait à les “accueillir” avant leur exécution.

A droite, nous découvrons l’excentrique et couteuse moto Harley Davidson que Pablo Escobar avait offerte à son cousin Enrique Urquijo Gaviria.

Sur ce mur sont représentées les arrestations des plus grands criminels. Il a parfois fallu plusieurs années à la police pour arrêter ces malfaiteurs. En effet, certains avaient subi des opérations chirurgicales et changer de visage ou d’empruntes digitales rendant la tache de la police plus difficile.

La visite du musée se termine par un petit tour sur la terrace d’où l’on peut admirer les toits du quartier La Candelaria. On aperçoit en arrière-plan la très jolie église blanche de Monserrate qui constitue l’une des attractions touristiques de la ville.

L’un des policiers que nous avons interrogé aujourd’hui a déclaré être en faveur du processus de paix et ce, même si les farcs vont probablement recevoir une “indemnité” supérieure à leur salaire. La paix est plus importante que son propre confort…

Cet article a été écrit à l'origine en Français